Candide – Voltaire

2,00

Comme disait parfois son précepteur Pangloss, si Candide n’avait pas été chassé d’un beau château à grands coups de pied au derrière pour l’amour de mademoiselle Cunégonde, s’il n’avait pas connu le tremblement de terre de Lisbonne, l’Inquisition, le Paraguay et l’Eldorado, il ne serait pas là, dans sa petite métairie pleine d’orangers, à manger des pistaches et à cultiver son jardin.
Les voyages et les aventures de Candide à la poursuite de la sagesse et du bonheur donnent le vertige. Comment garder son optimisme quand on va d’horreurs en catastrophes ? Voltaire ne croit ni au Bien ni à la Providence. Partout dans le monde, les hommes sont fanatiques, méchants, belliqueux. Candide doit apprendre la tolérance, les bienfaits du travail, l’art de vivre en paix avec soi et avec les autres. Et l’amour de la liberté.

On sait tout de Candide, sauf une chose : quel rapport l’auteur avait-il avec ses personnages ? Les a-t-il imaginés ou connus ? A-t-il partagé certaines de leurs aventures ? Est-il caché dans un coin du roman pour les observer ? Ce regard que Voltaire pouvait porter de l’intérieur sur sa création, c’est justement celui qu’au-delà des connaissances acquises, on a eu l’audace de tenter de porter sur Candide. Cette édition change l’interprétation du plus étudié, mais aussi du plus secret des contes voltairiens. Il s’y présente de façon nouvelle. Ce n’est plus seulement, comme on l’a dit, un « catalogue de tous les malheurs humains », mis au service d’une campagne « philosophique » contre la doctrine de la providence. C’est, dans sa genèse et dans sa structure, un voyage sentimental au pays de la mémoire.

Que signifie ce nom « Candide » : innocence de celui qui ne connaît pas le mal ou illusion du naïf qui n’a pas fait l’expérience du monde ? Voltaire joue en 1759, après le tremblement de terre de Lisbonne, sur ce double sens. Il nous fait partager les épreuves fictives d’un jeune homme simple, confronté aux leurres de l’optimisme, mais qui n’entend pas désespérer et qui en vient à une sagesse finale, mesurée et mystérieuse. Candide n’en a pas fini de nous inviter au gai savoir et à la réflexion.

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Description

Éditeur : Presses pocket
Collection : lire et voir les classiques
Dépôt légal :mai 1987
ISBN : 978-2-2660-2926-1
298 pages

Informations complémentaires

Poids 185 g

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