Les assassins – Elia Kazan

2,00

L’Amérique actuelle? C’est le temps des crimes, du meurtre rituel insensé, de la violence, de la mort qui ne prévient pas sur le campus ou à l’autre bout du monde. Les deux crimes qui sont les deux pôles du grand roman de Kazan sont caractéristiques de cette époque. Il y a l’histoire de Cesario, le sergent-chef modèle, qui tue délibérément l’amant de sa fille, un hippie. Il y a l’histoire de Michael, respecté de tous les hippies de la bande et qui est bien décidé à faire en sorte que le meurtre de son ami soit vengé et que justice soit rendue alors que tout sera mis en œuvre par la société en place, par l’armée, par la police, voire par la Mafia, pour que Cesario soit gracié.
Et c’est ainsi que Les Assassins est aussi l’histoire d’un procès, et par-delà ce procès même, en contrepoint, la mise en accusation de toute une nation. Le deuxième crime, commis par Michael, le justicier, prouve à quel point extrême peut aller l’analyse impitoyable de Kazan.
On pense nécessairement, non seulement à tous les crimes qui ont éclaboussé l’Amérique de ces dernières années, mais au lieutenant Calley, à la famille Manson ou à Angela Davis. Les Assassins n’est pas seulement un extraordinaire suspens, c’est un grand roman débordant de générosité et de compré-hension des hommes, mais qui profondément sonne le glas du « rêve américain ».

Source : Le Livre de Poche, LGF

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Description

  • Éditeur : Le livre de poche
  • Dépôt légal : 4ème trimestre 1975
  • 476 pages

Informations complémentaires

Poids 235 g

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