Afin que nul ne meure – Frank G. Slaughter
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Randolph Warren considère sa profession comme un sacerdoce et n’admet qu’une seule règle de vie, que Saint Vincent de Paul n’aurait pas désavouée : le médecin, le chirurgien sont au service des malades. De jour et de nuit, contre honoraires ou gratuitement, ils iront partout où le devoir les appellera.
Exigeant pour lui même, inflexible pour les « défaillants », il va donc, chevalier de quelque Graal professionnel, incurable redresseur de torts.
Comme on peut le croire (et comme, au fond, il s’y attend), il lui en cuit. À chaque pas, il se heurte à l’égoïsme, à la vanité, à la bêtise, à l’incompétence, à l’âpreté. Il se trouve que sa femme Ann et son ami Tim partagent l’idéal dont il tient à faire une réalité quotidienne; jusqu’au jour, toutefois, où, pour acheter du sérum destiné à un malade pauvre, il emploie les cent dollars difficilement mis de côté par Ann à l’intention du bébé qu’elle attend. Cette fois, la jeune femme réagit, indignée, contre ce que Tim appelle « le complexe de Jésus », qui pousse Ran à épauler, comme une croix, les peines de tous, à réparer les erreurs de ses confrères négligents ou indifférents…
Privé de son plus cher appui, Ran traversera une série de catastrophes qui l’épuisera. Mais, enfin, Ann, vaincue par son propre amour, par une pointe de jalousie, par un respect contre lequel elle ne peut plus lutter, capitule sans condition : le ménage, indissolublement uni (dans « le complexe de Jésus » !), fera face à toutes les difficultés que l’étatisation de la médecine et de la chirurgie amoncellera sous les pas de Ran.
Mais la Providence, enfin, a pitié du meilleur de ses fils. Ran pourra appliquer un plan de solidarité sociale grâce auquel tous seront assurés d’être soignés avec dévouement, un plan étudié AFIN QUE NUL NE MEURE faute de l’aide à laquelle chacun à droit.
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Description
- Éditeur : Les presses de la cité
- Dépôt légal : 4ème trimestre 1951
- 435 pages
Informations complémentaires
Poids | 521 g |
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