Les livres de Marie Dumas
À l’occasion du passage de Marie Dumas Mérida pour une dédicace, je vous propose de découvrir ses romans.
J’ai eu l’occasion de rencontrer Marie à plusieurs reprises, et à chaque fois se fut le même plaisir. Bon je ne m’attarde pas, et je vous propose de découvrir ses livres 😉
La Petite Bourrique espagnole est son premier roman
Ce récit, autobiographique, est celui de ma vie d’enfant et d’adolescente blessée.
Éducatrice spécialisée dans la protection de l’Enfance, à 53 ans, après le décès de ma mère, je fais le point.
Je reviens sur l’enfant que j’ai été et sur ce lien fondateur qui n’a pas pu s’établir correctement avec une mère imprévisible.
J’évoque aussi les blessures de l’enfance d’une petite fille étrangère, fille d’immigrés, une enfant en échec scolaire ainsi que toutes les violences sournoises qui ont tissé l’incertitude de mon être.
Je reviens sur ces personnes, « tuteurs de résiliences » qui, parfois sans le savoir, ont reconnu en moi une capacité à m’épanouir, à devenir meilleure et m’ont apporté leur soutien.
Mais aussi sur mon naturel positif et optimiste qui m’a toujours permis d’aller plus loin et réussir ma vie.
L’avis de la bouquiniste
Je n’ai jamais vraiment apprécié les romans autobiographiques car ils nous renvoient à nous même, à nos failles, nos blessures… et c’est une chose que je refuse de faire à titre personnel, pour moi l’important est d’avancer sans se retourner…ou le plus rarement possible.
Toutefois je comprends les personnes comme Marie qui ressente le besoin de poser des mots sur des maux. Marie ayant fait le même travail que moi, c’est intéressant de voir que souvent ce sont des blessures d’enfances qui nous mène vers se métier de réparation qu’est celui d’éducatrice.
Malgré quelques répétitions en début de livre, Marie, avec des mots simples nous parle de sa vie…elle nous fait ressentir comment elle a perçue les choses et comment elle les analyse maintenant en tant qu’adulte et mère. Malgré la distance que j’ai essayé de mettre entre moi et les mots de Marie … j’ai été touché par l’histoire de cette petite immigrée qui à mon avis peu faire écho dans le cœur (ou les tripes 😛 ) de nombreux lecteurs.
Fernando 16 ans, terroriste en exil !
L’histoire de Fernando Mérida Galeote retranscrite par Marie Dumas Mérida.
Un homme en exil qui a vécu la Retirada en 1939 puis le STO en 1942
Des années de souffrance et de camps pour un jeune homme à peine sorti de l’enfance.
Un enchaînement qui nous paraît aujourd’hui incroyable et qui l’a profondément marqué, laissant l’empreinte aussi sur sa famille comme toutes les histoires d’exil.
4 histoires de femmes et plus
4 nouvelles et un bonus.
Ces destins de femmes fortes et battantes nous invitent à se surpasser et voyager.
Maryvonne, tarnaise devenue aventurière.
Une femme anonyme gravit une montagne pour accepter l’épreuve de la maladie.
Samantha se reconstruit dans sa féminité blessée au travers d’un symbole de charme et de sensualité.
Qui est Monalisa admirée par son mari amoureux.
Enfin hommage à Barcelone au travers du Parque Guëll.
L’avis de la bouquiniste
Comme souvent il est difficile de donner mon avis sur des nouvelles… j’avoue que l’histoire de Maryvonne est celle qui m’a le plus touchée bien que j’ai trouvé la fin un peu trop abrupte.
Oh bien sûr Samantha est magnifique, et je pense qu’elle parlera à beaucoup de femmes confrontées à une blessure physique et/ou psychique… mais le côté féministe de certaines lectrices pourrait être mis à mal. Mais je n’en dis pas plus 😀
Je ne parlerai pas des 3 autres nouvelles, histoire de vous inciter à découvrir la plume de cette auteure.
Le seul problème auquel je me suis trouvée confrontée concerne la mise en page (surtout concernant les titres des nouvelles) mais comme je ne sais pas si la version que j’ai est celle qui est diffusée, je ne m’étalerai pas dessus.